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23 août 2012 4 23 /08 /août /2012 09:27

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16 juin 2012 6 16 /06 /juin /2012 12:03

IMGP8745

 

Les céramiques sortent du four...

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12 novembre 2011 6 12 /11 /novembre /2011 19:15

3-copie-1

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7 septembre 2011 3 07 /09 /septembre /2011 13:00

2TE

 

 

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19 juin 2011 7 19 /06 /juin /2011 15:09

coco7

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21 avril 2011 4 21 /04 /avril /2011 08:59

 

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Bonjour,

J'ai crée se blog pour pouvoir présenter mon travail artistique, celui ci est surtout plastique et visuel,

Vous pouvez apprécier les pages avec mes sculptures, auxquel je consacre la moitié de mon temps, puis voir les différents projets de décor cinéma auxquels je participe, l'autre moitié de mon temps.

Puis les images de mes périples, car les voyages sont l' impulsion de ma vie, de mon énergie, de mon travail.

Ainsi, c'est surtout les images qui parlent, et moi de mon côté, je resterai peut-être silencieuse, et timide en article

mais je tiendrais à jour l'actualité visuel de mes actions.

Bonne promenade,

Alice

 


 

Alice Gadrey

Qu’il s’agisse de sculptures ou d’installations, les travaux d’Alice Gadrey composent un paysage hétéroclite au sein duquel chaque élément dispose d’une certaine autonomie, d’une singularité formelle et conceptuelle, qui assure à chaque œuvre un caractère irréductible à un ensemble. En effet, loin de vouloir synthétiser les paramètres traditionnellement appréhendés par la sculpture (objet/matière/couleur), sa pratique l’amène à déambuler d’une problématique à l’autre avec un goût certain pour le paradoxe, quand fragilité et solidité se rencontrent, quand équilibre et danger se menacent réciproquement.
 
Funambule sur le fil d’un rasoir, l’œuvre d’Alice Gadrey cultive ainsi le goût de l’instabilité, comme dans Eveille toi, où des pions de métal et de terre sont portés par des colonnes cannelées en plastique, ou même PMT, où la diagonale menace de faire s’effondrer l’édifice. Matières et dispositifs vulnérables côtoient ainsi matières et dispositifs combatifs, et si la plupart des travaux d’Alice Gadrey retranscrivent « l’idée que tout puisse s’envoler d’un seul coup », ils introduisent également l’idée que certains éléments survivront toujours à la destruction potentielle de l’œuvre. En effet, si l’artiste affiche une certaine méfiance à l’égard de la suspension, elle accorde une importance particulière au socle, au sol, à l’idée que chaque sculpture émerge de la terre telle une figure chtonienne, enracinée et vigoureuse, mais pourtant déséquilibrée et toujours menacée par sa nature.

Cette instabilité omniprésente plonge le regardeur dans l’attente d’un événement à venir – déplacement, chute, circulation, etc. – de telle sorte qu’une certaine forme de tension règne par anticipation, sensation d’une action qui est sur le point de se produire. Cette importance qu’Alice Gadrey attache à la sensation provient d’une volonté de partir de l’histoire personnelle, d’un événement passé – réminiscence – pour remettre en jeu la sensation en saisissant l’instant qui la précède – imminence. La subjectivité de l’artiste provoque ainsi celle des regardeurs, comme dans On / Off, où deux lampes qui se font face sont interrompues dans leur conversation par de longues lames de scies dessinant des volutes généreuses et pourtant dangereuses, « démonstration d’un monde dur et fragile ». Alice Gadrey élabore son œuvre comme une archéologie expérimentale, un ensemble de reconstitutions sensibles offertes au regardeur.

Anthoni Dominguez

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